Donc aujourd’hui, et pour finir avec cette série marine, je vais vous parler du Creoula, navire école portugais.
Le Creoula est une goélette à quatre mats construite en 1937 en à peine plus de deux mois !
Ce magnifique bateau, une vraie beauté comme vous pouvez voir sur ces photos était en réalité un bateau destiné à la pêche à la morue.
Une vie dure ; le bateau quittait Lisbonne en Avril après la bénédiction et s’en allait vers terre Neuve et St Pierre où, si les conditions atmosphériques le permettaient, il péchait jusque fin mai. Ensuite, il relâchait à North Sidney ou St Jong en carburant, eau et repartait vers le Groenland où il arrivait début juin et où il restait tout l’été.
En septembre il retournait en Terre Neuve et ce n’est qu’en octobre qu’il éntamait son voyage de retour …
La technique de pêche était simple et d’un autre monde en comparaison à ce qui se fait aujourd’hui : de petites embarcations (en ocre sur la photo) était jetées à la mer,
et chaque membre de l’équipage s’en allait seul pêcher la morue à la ligne… avec une moyenne de prise, s’il vous plaît ! de 660 kg par homme et par jour !
Je vous laisse regarder quelques images d’époque et imaginez alors la vie à bord… ce bateau n’a été désarmé qu’en 1974, l’année de la révolution des œillets !
Voilà, la visite de l’armada est finie… clôturons le tout avec un feu d’artifice et sans oublier un navire fantôme …
Quand à moi, il est temps que je prenne les voiles moi aussi et que je parte en vacances.
Ce blog s’en va donc chercher un peu de matériel pour alimenter ses chroniques de l’an prochain… portez vous bien et rendez-vous après le 15 août.
PS : je ne pouvais pas terminer cette chronique sans vous offrir la recette de morue la plus populaire … essayez, c’est facile et délicieux !
Bacalhau à Bras ( Morue à Bras )
Ingrédients pour 4 personnes
600 g de morue que vous aurez déssalée
2 oignons coupés en fines rondelles
2 gousses d'ail coupées en rondelles
6 œufs battus
1 petit bouquet de persil plat haché
sel & poivre noir moulu
Huile d'olive
Olives noires
Déssaler les tranches de morue et changeant souvent l’eau
Faire pocher la morue dans de l'eau bouillante. Égoutter. Retirer peaux et arêtes. Effiler.
Faire revenir l'ail et l’oignon découpé en rondelles dans l'huile d'olive. Ajouter la morue effilée. Faire dorer sans cesser de remuer.
Incorporer les chips à la morue pochée. Bien mélanger pendant 5 minutes. Les chips doivent conserver un peu de fermeté. A ce stade, certains ajoutent un peu de jus de citron.
Incorporer les oeufs battus et le persil haché. Saler et poivrer. Bien mélanger et retirer très vite de la chaleur car les oeufs doivent rester moelleux et bien jaunes et ne surtout pas se transformer en omelette.
Ajouter des olives noires et servir sans retard
A ton tour ! Bonnes vacances !
Rédigé par : laTartine | 23 juillet 2008 à 07:37
A ton tour ! Bonnes vacances !
Rédigé par : laTartine | 23 juillet 2008 à 07:38
bonnes vacances ! Encore une très belle page aujourd'hui !
Rédigé par : Fan | 23 juillet 2008 à 07:40
Pour retrouver les dures conditions des marins-pêcheurs de la marine à voile, relire "Pêcheur d'Islande" de Pierre Loti.
Magnifique reportage. Vos bateaux invitent aux voyages.
Sur "l'Amerigo", rien que des bruns? vous êtes certain???? grosses envie d'aller alors dans le prochain port où ce superbe bâtiment fera escale!
Bonnes vacances.
Rédigé par : odile | 23 juillet 2008 à 08:10
Superbe reportage en trois volets qui finit en apothéose!
Bluffée par le petit compact de Turbo;-) Ce n'est pas la technologie qui fait la beauté d'une photo mais l'oeil du phootgraphe et la recherche des belles lumières. Bon boyage et belles vacances là où tu vas. Comme d'hab, ta destination sera sans doute très inattendue;-) Bises.
Rédigé par : Ossiane | 23 juillet 2008 à 12:36
"Je regrette le temps où l'on arrivait au Portugal par bateau. J'ai passé des heures devant un cargo grec, au coeur de la ville, à côté de la place du Commerce. Les vieux bateaux accostent les toits d'Alfama et de Lapa. Tout est maritime à Lisbonne. De la tour de Belém, "la loge du portier de l'Europe dont Lisbonne était l'antichambre", à la banque Ultramarine des Açores, aux boutiques d'accastillage de la rue de Sao Paulo. De l'azulejo bleu et blanc représentant frégates et caravelles à ses écrivains qui sont les argonautes de notre littérature. De ses librairies contant des aventures de flibuste à ses cafés pareils à des embarcadères.
Combien de fois me suis-je imaginé, subrécargue à la recherche de cargaisons et d'embarquements avec pour viatique mon livret maritime et mon sac de demi-solde. Des tête-à-
tête avec ma bière de Sagres dont le nom seul me renvoyait à Henri le Navigateur et au cap Saint-Vincent, à cette forteresse où nous avions passé une nuit à pic des rochers et de l'océan. Qui a franchi le cap Saint-Vincent est déjà un homme du long cours. connu de tous les marins du monde, il est un peu le cap Horn de l'Europe. J'essaie de retrouver l'innocence de Sagres. Notre histoire s'est fracassée contre ses récifs."
...
Olivier Frébourg - "Souviens-toi de Lisbonne"
Rédigé par : odile | 25 juillet 2008 à 20:31
Bonjour Tiago
Merci pour ces belles images
qui finissent en feu d'artifice
à bientôt
amicalement
Pam
Rédigé par : Pam | 03 août 2008 à 11:32